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Livre
1
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L'Histoire de Malala
Celle qui a dit non aux talibans
Célibataire, belle, libre et indépendante, Judith est pourtant peu sûre d'elle et pleine de doutes : à trente-six ans, elle n'a toujours pas trouvé l'amour. Jusqu'au jour où elle croise, dans un supermarché, le chemin de Hannes. qui lui marche sur le pied. L'incident est banal et l'histoire pourrait bien s'arrêter là, mais Hannes fait très vite irruption dans le magasin de lampes de Judith et, avec des discours enflammés et des attentions de tous les instants, il ne tarde pas à s'immiscer aussi dans sa vie.
Car même s'il est un peu envahissant, Hannes est un homme parfait, le rêve de toute belle-mère, à en croire ses proches et ses amis.Toutefois l'amour tourne bientôt à l'obsession et l'idylle au cauchemar, et Judith étouffe dans cette relation possessive. Elle tente bien de rompre, mais Hannes sait se montrer tenace - peut-être même un peu trop pour être honnête - et absent, il est plus que jamais présent et la poursuit jusque dans ses rêves.
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Mazza Viviana
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2015 |
Témoignage |
03-04-2015 |
222 |
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Livre
1
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L'Homme qui m'aimait tout bas
Mon père s'est tué d'une balle dans la bouche le 11 mars 2008. Il avait soixante-dix ans passés. J'ai calculé qu'il m'avait adopté trente-huit ans plus tôt, un jour enneigé de février 1970. Toutes ces années, nous nous sommes aimés jusque dans nos différences. Il m'a donné son nom, m'a transmis sa joie de vivre, ses histoires de soleil, beaucoup de sa force et aussi une longue nostalgie de sa Tunisie natale. En exerçant son métier de kinésithérapeute, il travaillait " à l'ancienne ", ne s'exprimait qu'avec les mains, au besoin par le regard. Il était courageux, volontaire, mais secret : il préféra toujours le silence aux paroles, y compris à l'instant ultime où s'affirma sa liberté, sans explication. " Ce sont les mots qu'ils n'ont pas dits qui font les morts si lourds dans leur cercueil ", écrivit un jour Montherlant. Mais il me laissa quand même mes mots à moi, son fils vivant, et ces quelques pages pour lui dire combien je reste encore avec lui.
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Fottorino Éric
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2010 |
Témoignage |
10-05-2013 |
231 |
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Livre
1
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L'Homme qui ment ou le roman d'un enjoliveur
Récit basé sur une histoire fausse
Communiste et charmeur, cégétiste et volage : tel était Lulu, mon père. Menteur aussi, un peu, beaucoup, passionnément, pour couvrir ses frasques, mais aussi pour rendre la vie plus belle et inattendue. Lulu avait toujours une grève à organiser ou des affiches à placarder. La nuit venue, il nous embrigadait, ma mère, mon frère et moi, et nous l'aurions suivi au bout du monde en trimballant nos seaux de colle et nos pinceaux.
Il nous faisait partager ses rêves, nous étions unis, nous étions heureux. Evidemment, un jour, les lendemains qui chantent se sont réduits à l'achat d'une nouvelle voiture, et Che Guevara a fini imprimé sur un tee-shirt. Le clan allait-il survivre à l'érosion de son idéal et aux aventures amoureuses que Lulu avait de plus en plus de mal à cacher ? Collègues, voisines, amies ; brunes, blondes, rousses : ses goûts étaient éclectiques.
Lulu était très ouvert d'esprit. Sans nous en rendre compte, nous avions dansé sur un volcan. L'éruption était inévitable.
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Lavoine Marc
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2015 |
Témoignage |
03-04-2015 |
200 |
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Livre
1
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L'Hôpital en danger
Après le choc provoqué par son témoignage sur les prisons, Véronique Vasseur se penche sur un autre sujet brûlant l'hôpital. Elle décrit dans son carnet le quotidien d'un service de médecine interne.
L'hôpital est un reflet des maux de la société : précarité croissante, personnes âgées délaissées, services sociaux insuffisants, patients profiteurs...
Auxquels s'ajoutent un manque de moyens et un personnel pas toujours à la hauteur. Dans ce témoignage sans langue de bois, le médecin donne l'alerte, tout en soulignant l'humanité, le courage et le dévouement du corps médical.
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Vasseur Véronique
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2005 |
Témoignage |
01-01-2013 |
345 |
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Livre
1
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L'Inconnu de la poste
"La première fois que j'ai entendu parler de Thomassin, c'était par une directrice de casting avec qui il avait travaillé à ses débuts d'acteur. Elle m'avait montré quelques-une des lettres qu'il lui avait envoyées de prison. Quand il a été libéré, je suis allée le voir. Routard immobile, Thomassin n'aime pas bouger hors de ses bases. Il faut se déplacer. Je lui ai précisé que je n'écrivais pas sa biographie, mais un livre sur l'assassinat d'une femme dans un village de montagne, affaire dans laquelle il était impliqué. Mon travail consistait à le rencontrer, lui comme tous ceux qui accepteraient de me voir." F. A.
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Aubenas Florence
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2021 |
Témoignage |
23-04-2021 |
981 |
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Livre
1
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L'Indomptable
Moi, Zarifa, afghane et musicienne
L'Afghanistan est le pire endroit sur terre pour naître femme, selon l'ONU. Mais Zarifa, jeune fille de Kaboul, est déterminée à y poursuivre ses rêves : étudier, jouer de la musique, voyager, lutter pour les droits des femmes... Des rêves inaccessibles, interdits. Pourtant, à 18 ans, elle est devenue violoniste et cheffe d'orchestre de Zohra, la première formation entièrement féminine de son pays et du monde musulman.
Malgré la violence quotidienne, l'obscurantisme, le découragement parfois, elle se bat pour créer son propre destin, avec pour seules armes son instrument et sa détermination. Le témoignage bouleversant et inspirant d'une jeune Afghane qui a surmonté tous les obstacles et bravé tous les interdits pour gagner sa liberté. Une liberté d'autant plus menacée aujourd'hui que l'Afghanistan bascule de nouveau dans le chaos et la terreur.
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Adiba Zarifa
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2021 |
Témoignage |
30-03-2022 |
2535 |
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Livre
1
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L'Ombre d'un grand oiseau
"J'étais - je suis - hors d'haleine, bête en course. Qui brise mon élan me blesse, qui l'arrête le mutile, qui me retient l'achève. Qui m'enferme me tue. Je suis animal. Tout est animal en moi, dévoyé". De l'enfance au coeur de la nature, aux longues errances de la jeunesse, Catherine Poulain, retirée aujourd'hui dans le Médoc, raconte les bêtes, frêles insectes, saumon au ventre ouvert, grands fauves tristes et fauconne borgne.
Elle confronte son humanité au silence et à la sauvagerie des animaux, impuissante à les rejoindre, à les accompagner". J'ai seulement voulu parler d'une petite fauconne borgne et à travers elle, de tous ces oiseaux partis que j'appelais en pleurant, de la vie que l'on ne peut enfermer, de la liberté fragile du sauvage, du mourir sans nom au bord du chemin ou tué par plus puissant, de cette altérité à tout jamais perdue, part animale, enfuie avec les autres".
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Poulain Catherine
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2023 |
Témoignage |
25-11-2023 |
195 |
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Livre
1
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La Beauté du ciel
Un matin de mai, le téléphone sonne, je réponds, "Bonjour, gendarmerie de Mantes-la-Jolie, la tombe de votre mère a été profanée dans la nuit."
Une femme écrit à sa fille qui vient de naître. Elle lui parle de ses joies, ses peines, ses angoisses, et surtout d'une absence, celle de sa propre mère, Romy Schneider. Car cette mère n'est pas n'importe quelle femme. Il s'agit d'une grande star de cinéma, inoubliable pour tous ceux qui croisent le chemin de sa fille.
Dans un récit fulgurant, hanté par le manque, Sarah Biasini se livre et explore son rapport à sa mère, à la mort, à l'amour. Un texte poétique, rythmé comme le ressac, où reviennent sans cesse ces questions : comment grandir quand on a perdu sa mère à quatre ans ? Comment vivre lorsqu'on est habitée par la mort et qu'elle a emporté tant de proches ? Comment faire le deuil d'une mère que le monde entier idolâtre ? Comment devenir à son tour mère ?
La réponse, l'auteure la porte en elle-même, dans son héritage familial, dans l'amour qu'elle voue à ses proches, à ses amis, à ces figures féminines qui l'ont élevée comment autant d'autres mères. Le livre de la vie, envers et contre tout.
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Biasini Sarah
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2021 |
Témoignage |
08-04-2022 |
2695 |
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Livre
1
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La Dernière fois que j'ai rencontré Dieu
"Autant vous prévenir tout de suite : ceci n'est pas un ouvrage de théologie. Si c'est ce que vous attendez, débarrassez-vous-en sans tarder. J'ai un grand respect pour elle mais, à haute dose, il me semble qu'elle peut tuer la foi. Or, mon sujet, c'est précisément la foi. La foi du charbonnier, celle qui vous donne un sourire stupide du lever au coucher, celle qui vous porte vers les autres, les fleurs, les enfants, les bêtes, celle qui ne s'apprend pas dans les livres.
L'existence de Dieu ne se prouve pas, elle ne se prouvera jamais. Elle se sent. Dieu est une chose trop importante pour être confiée aux religions. J'ai écrit ces pages pour vous raconter le roman vrai de mon Dieu tout en partageant avec vous les moments où je l'ai rencontré. J'ai aussi écrit ces pages pour vous convaincre des bienfaits de la réconciliation entre le cosmos et soi, qu'on appelle le panthéisme.
Il est temps d'en mettre dans toutes les religions. Il les apaisera, les embellira".
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Giesbert Franz-Olivier
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2018 |
Témoignage |
26-04-2019 |
231 |
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Livre
1
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La Familia grande
"Souviens-toi, maman : nous étions tes enfants." C. K. C'est l'histoire d'une grande famille qui aime débattre, rire et danser, qui aime le soleil et l'été. C'est le récit incandescent d'une femme qui ose enfin raconter ce qui a longtemps fait taire la familia grande.
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Kouchner Camille
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2021 |
Témoignage |
05-02-2021 |
648 |
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Livre
1
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La Guerre de Titi
En une trentaine de courts récits, l'auteur évoque la Deuxième Guerre mondiale telle qu'il l'a vécue à Trélazé, petite ville d'industrie ardoisière près d'Angers, à travers son regard d'enfant.
Les publications suscitées par la seconde guerre mondiale ne manquent pas, travaux d'historiens ou témoignages particuliers. Dans La guerre de Titi Yves Jaffrennou propose aussi un témoignage, mais très singulier: ici, la guerre est constamment vue à travers le regard spontané, parfois candide, toujours décalé du garçonnet qu'il était à cette époque. Cela donne une trentaine de courts récits, une trentaine d'aventures, minuscules certes à l'aune des tremblements de terre dus au conflit et à leur onde de choc planétaire, mais énormes et fabuleuses pour le petit garçon dont elles occupent tout l'espace mental. Chaque chapitre porte un titre qui souvent se réfère à la «grande» histoire: L'Armistice, L'Exode, Intelligence avec l'ennemi, Le plan Marshall, etc. La confrontation avec le texte lui-même fait sourdre un ton original qui ne manque ni d'humour ni parfois de tendresse. Les événements relatés se passent en Anjou, dans un milieu bien caractérisé par l'auteur, celui d'une petite ville d'industrie ardoisière - Trélazé, à côté d'Angers - dont la population est à l'époque tout autant bretonne qu'angevine. Toutefois La guerre de Titi n'est pas une oeuvre régionaliste. Son intérêt se veut beaucoup plus large: l'enfant, qui demeure en nous, entre de plain-pied dans les histoires racontées, et les adultes que nous sommes devenus peuvent y savourer les mots dans ce va-et-vient incessant entre adhésion et recul qui constitue pour l'essentiel le plaisir de la lecture.
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Jaffrennou Yves
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2007 |
Témoignage |
01-01-2013 |
223 |
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Livre
1
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La Maison de Claudine
Colette se propose, d'abord, au lecteur, comme la souveraine d'un royaume sensible, la reine des choses prochaines, un écrivain de la nature. Pourtant, (elle) n'est pas orientée vers la campagne à la manière des romanciers paysans. La campagne de Colette est une campagne pour citadines, une campagne dont les baumes cicatrisent les plaies du cœur. Rien ne viendra à bout d'une certitude solidement appuyée sur la terre, d'une confiance animale dans la vie qui assurera toujours, en fin de compte, le ressaisissement et la reconquête de soi. Colette connaît la souffrance, et la fin inexorable de toutes choses heureuses ; elle les accepte l'une et l'autre, sûre d'une complicité secrète du monde, du chat qui dort près du feu, les pattes en manchon, de l'acidité des fruits sauvages dans les souvenirs d'enfance. Accepter est déjà la source d'une satisfaction mystérieuse.
En trente-cinq chapitres, chacun constituant une nouvelle, Colette fait revivre avec un rare bonheur dans ce livre de souvenirs son enfance heureuse, sa famille et surtout sa mère, la merveilleuse Sido tant aimée. Les bêtes elles aussi, dont Colette parle mieux que personne, font partie intégrante de cette maison qui devient, grâce au génie de l'auteur, une maison inoubliable.
Colette se propose, d'abord, au lecteur, comme la souveraine d'un royaume sensible, la reine des choses prochaines, un écrivain de la nature. Pourtant, (elle) n'est pas orientée vers la campagne à la manière des romanciers paysans. La campagne de Colette est une campagne pour citadines, une campagne dont les baumes cicatrisent les plaies du cœur. Rien ne viendra à bout d'une certitude solidement appuyée sur la terre, d'une confiance animale dans la vie qui assurera toujours, en fin de compte, le ressaisissement et la reconquête de soi. Colette connaît la souffrance, et la fin inexorable de toutes choses heureuses ; elle les accepte l'une et l'autre, sûre d'une complicité secrète du monde, du chat qui dort près du feu, les pattes en manchon, de l'acidité des fruits sauvages dans les souvenirs d'enfance. Accepter est déjà la source d'une satisfaction mystérieuse.
En trente-cinq chapitres, chacun constituant une nouvelle, Colette fait revivre avec un rare bonheur dans ce livre de souvenirs son enfance heureuse, sa famille et surtout sa mère, la merveilleuse Sido tant aimée. Les bêtes elles aussi, dont Colette parle mieux que personne, font partie intégrante de cette maison qui devient, grâce au génie de l'auteur, une maison inoubliable.
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Colette
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1983 |
Témoignage |
01-01-2013 |
315 |
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Livre
1
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La Maison de l'été
" Ce fut donc un coup de foudre. (...) je cédai aux intentions de Pierre-Basse, à la stupéfaction de mon agent immobilier qui assura que toute visite était inutile, que je voulais du petit (c'était immense), un jardin réduit (c'était plutôt un parc), pas de travaux (il y avait de quoi bricoler jusqu'à la fin des temps), et qu'il suffisait de me regarder pour comprendre que je ne saurais jamais quoi faire de la partie troglodytique du terrain ni des bâtiments annexes, ce en quoi d'ailleurs il ne se trompait pas. " Comment un manoir du XVIIe siècle peut devenir une boîte à souvenirs pour un homme du XXIe siècle ? Depuis 25 ans, Patrick Cauvin passe tous ses étés dans une bâtisse de tuffeau et d'ardoise, entre Angers et Saumur. Un parc, des grottes, des fantômes : l'achat de l'immense maison fut d'abord un grand moment de panique. Puis, au fil des étés, le lieu a vécu, les amis s'y sont succédé, sont revenus. On y a beaucoup mangé, bu, écouté, mangé, discuté... Un récit pour transmettre la joie, les rires, l'amitié, les souvenirs de bonheur, imprégné de la fameuse douceur angevine. Le livre le plus intime d'une figure attachante du roman français.
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Cauvin Patrick
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2008 |
Témoignage |
26-08-2017 |
202 |
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Livre
0
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La Mémoire n'en fait qu'à sa tête
"On s'arrête tout à coup de lire. Sans pour autant lever les yeux. Ils restent sur le livre et remontent les lignes, reprenant une phrase, un paragraphe, une page. Ces mots, ces simples mots, ne nous évoquent-ils pas notre enfance, un livre, une querelle, des vacances, un voyage, la mort, des plaisirs soudain revenus sur nos lèvres ou courant sur la peau... C'est sans doute pourquoi elle interrompt aussi mes lectures pour des bagatelles, des sottises, des frivolités, des riens qui sont de nos vies des signes de ponctuation et d'adieu."
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Pivot Bernard
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2017 |
Témoignage |
11-05-2017 |
679 |
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Livre
1
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La Mer et au-delà
Elle était qui pour moi ? Ni mon amante ni mon amie, plutôt ma soeur d'affinités. Les mêmes démons nous tourmentaient : la famille, la société, la mer, une envie folle de partir loin, elle sur ces voiliers que j'aime tant, mon premier job, et moi de par les mots sans limites qu'elle chérissait comme des voiliers. Qui a tué Florence Arthaud le 9 mars 2015 ? Ses démons ? L'alcool ? La misogynie des puissants ? Le hasard d'un accident aérien dans le ciel d'Argentine ? Saura-t-on jamais les secrets de cette Antigone indomptée qui partait en mer défier la chance et les hommes.
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Queffélec Yann
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2020 |
Témoignage |
10-02-2021 |
1234 |
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Livre
1
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La Nuit attendra
Récit
"J'ai découvert l'inconnu d'un monde, étrange dépaysement, à mon arrivée sur la rivière de Saigon après cinquante-cinq jours de traversée ; je n'avais d'yeux que pour les centaines de paillottes sur pilotis, tout au long des berges, l'avancée lente, cérémonieuse, des buffles de la rizière, retenus à la corde par des paysans à chapeaux coniques, pantalons retroussés. J'ai entendu les premières rafales de la guerre à la Pointe des Flâneurs.
Des miliciens viets isolés, cachés dans les hautes herbes, tiraient sur le bateau et nous étions sur le pont, comme au spectacle, déjà perdus par cette inconscience qui allait être ma sauvegarde". Pour la première fois, Jacques Chancel revient sur son itinéraire dans les désordres de l'Indochine.
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Chancel Jacques
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2014 |
Témoignage |
11-05-2017 |
194 |
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Livre
1
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La Nuit de feu
A vingt-huit ans, Eric-Emmanuel Schmitt entreprend une randonnée dans le grand sud algérien. Au cours de l'expédition, il perd de vue ses compagnons et s'égare dans l'immensité du Hoggar. Sans eau ni vivres durant dans la nuit glaciale du désert, il n'éprouve nulle peur mais sent au contraire se soulever en lui une force brûlante. Poussière d'étoiles dans l'infini, le philosophe rationaliste voit s'ébranler toutes ses certitudes.
Un sentiment de paix, de bonheur, d'éternité l'envahit. Ce feu, pourquoi ne pas le nommer Dieu ? Cette nuit de feu - ainsi que Pascal nommait sa nuit mystique -, Eric Emmanuel Schmitt la raconte pour la première fois, dévoilant au fil d'un fascinant voyage intérieur son intimité spirituelle et l'expérience miraculeuse qui a transformé sa vie d'homme et d'écrivain. Les chemins qu'il trace ici sont inscrits en chacun de nous.
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Schmitt Éric-Emmanuel
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2015 |
Témoignage |
25-09-2015 |
587 |
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Livre
1
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La Panthère des neiges
"Tesson ! Je poursuis une bête depuis six ans, dit Munier. Elle se cache sur les plateaux du Tibet. J'y retourne cet hiver, je t'emmène. Qui est-ce ? La panthère des neiges. Une ombre magique ! Je pensais qu'elle avait disparu, dis-je. C'est ce qu'elle fait croire".
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Tesson Sylvain
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2019 |
Témoignage |
17-10-2019 |
611 |
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Livre
1
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La Pensée blanche
Qu'est-ce qu'être blanc ? Plus qu'une couleur de peau, n'est-ce pas plutôt une pensée ? Qui sont ceux qui l'ont inventée, et pourquoi ?
Ce livre raconte l'histoire de la pensée blanche, son origine et son fonctionnement, la manière dont elle divise, comment elle s'est répandue à travers le monde au point d'être aujourd'hui universelle, jusqu'à infuser l'air que l'on respire. Depuis des siècles, la pensée blanche est une norme, la fossilisation de hiérarchies, de schémas de domination, d'habitudes qui nous sont imposées. Elle signifie aux Blancs et aux non-Blancs ce qu'ils doivent être, quelle est leur place. Comme la longue emprise des hommes sur les femmes, elle est profondément ancrée dans nos mentalités et agit au quotidien. Seule sa remise en question permettra d'avancer pour passer à autre chose.
Il ne s'agit pas de culpabiliser ni d'accuser, mais de comprendre les mécanismes à l'œuvre, d'en prendre conscience pour construire de nouvelles solidarités. Le temps n'est-il pas venu d'élargir nos points de vue pour nous considérer tous enfin comme des êtres humains?
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Thuram Lilian
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2020 |
Témoignage |
05-02-2021 |
1197 |
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Livre
1
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La Puissance de la joie
« Existe-t-il une expérience plus désirable que celle de la joie ?
Plus intense et plus profonde que le plaisir, plus concrète que le bonheur, la joie est la manifestation de notre puissance vitale. La joie ne se décrète pas, mais peut-on l’apprivoiser ? La provoquer ? La cultiver ?
J’aimerais proposer ici une voie d’accomplissement de soi fondée sur la puissance de la joie. Une voie de libération et d’amour, aux antipodes du bonheur factice proposé par notre culture narcissique et consumériste, mais différente aussi des sagesses qui visent à l’ataraxie, c’est-à-dire à l’absence de souffrance et de trouble.
Pour ma part, je préfère une sagesse de la joie, qui assume toutes les peines de l’existence. Qui les embrasse pour mieux les transfigurer. Sur les pas de Tchouang-tseu, de Jésus, de Spinoza et de Nietzsche, une sagesse fondée sur la puissance du désir et sur un consentement à la vie, à toute la vie…
…Pour trouver ou retrouver la joie parfaite, qui n’est autre que la joie de vivre. »
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Lenoir Frédéric
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2016 |
Témoignage |
04-10-2016 |
512 |